Elle n’était pourtant pas vraiment destinée à devenir dentiste et pourtant, Océane, 23 ans, est aujourd’hui entièrement conquise par ses études de dentaire. Un cursus qui met très vite les étudiants face à de véritables patients, autant de responsabilités qui demandent beaucoup de travail et de rigueur.
S’entrainer à fraiser, restaurer une carie… le plus tôt possible
« Quand j’étais petite, je voulais être vétérinaire, mais je n’ai pas été prise. Je me suis dit que si je ne pouvais pas soigner les animaux, je soignerais les gens. Je voulais donc être médecin et puis, en première année (anciennement la PACES), des étudiants sont venus présenter toutes les filières : l’odontologie m’a tout de suite attirée, pour son côté manuel.
En deuxième et troisième années, les cours magistraux alternent avec les travaux dirigés et beaucoup de travaux pratiques : on travaille sur des fantômes, des sortes de mannequins avec des fausses dents. On apprend vite à fraiser, restaurer une carie, prendre des empreintes. C’est tout de suite très concret.
Pratiquer des soins dentaires sur de véritables patients
La quatrième année est comme une alternance : on passe quatre demi-journées par semaine au centre de soins dentaires de l’hôpital universitaire, où on prend en charge des patients, en binôme avec un autre externe. Chaque étape est validée par un professeur, mais on est assez vite jetés dans le bain et, petit à petit, on gagne en assurance. En cours, on étudie les prothèses, les sciences des gencives, la chirurgie…
Ce sont des études prenantes : je travaille beaucoup, presque tous les soirs et le week-end. Mais c’est hyper intéressant ! Je ne regrette pas du tout mon choix : il faut être très précis et minutieux, c’est une formation très complète.
Je ne sais pas encore vers quoi je souhaite m’orienter. Beaucoup s’installent en libéral, moi je verrai peut-être pour une activité mixte. L’orthodontie me tente, parce que j’aime beaucoup le contact avec les enfants et que je trouve intéressant la prise en charge des anomalies fonctionnelles, squelettiques et dentaires. »
Sources:
L’ETUDIANT