Le nombre d’étudiant(e)s sages-femmes n’a jamais été aussi bas.
196 places en deuxième année d’études de maïeutique n’ont pas été pourvues cette année, les études de sage femme en baisse
La réforme des études de santé (R1C) et les conditions d’exercice une fois diplômé pourraient expliquer cette baisse d’attractivité.
C’est la douche froide, un « constat inédit » pour l’association nationale des étudiants sage femme (ANESF). Il y a deux semaines, leurs homologues pharmaciens tiraient déjà la sonnette d’alarme en comptabilisant 1100 places vacantes « 30% d’étudiants en moins dans les amphithéâtres ».
En maïeutique, où les étudiants sont habituellement 3,5 fois moins nombreux que les étudiants en pharmacie, les chiffres sont encore plus difficiles à avaler. Au total, 20% des capacités d’accueil ne sont pas remplies en deuxième année d’études de maïeutique pour l’année 2022–2023.
196 places vacantes en études de sage-femme étudiant infirmier
Si le nombre de places ouvertes pour la rentrée 2022 avait été légèrement revu à la hausse par le gouvernement (+1,5% par rapport à 2020), cela n’a pas suffi à convaincre les étudiants. Sur les 1.068 places ouvertes, seules 872 ont été pourvues.
Bien loin de « l’objectif d’augmenter de 20% le nombre de professionnels de santé formés » grâce à la réforme du premier cycle des études de santé et le nouveau système PASS et LAS pour les sage femme
Un manque d’attractivité dès la formation en maïeutique études supérieures
La réforme, mise en place en 2020, en serait justement la cause à en croire l’ANESF. Alors que la poursuite des études se jouaient sur un concours en PACES (première année commune aux études de santé), désormais, les étudiants doivent valider une première année d’études post bac, et donc avoir un minimum de 10/20 de moyenne générale.
Les programmes n’ont pas vraiment été harmonisés entre les PASS d’un côté, les L.AS de l’autre.
Mais pour l’ANESF, le Conseil national de l’ordre des sage femme, le collège national des sages-femmes de France et la conférence nationale des enseignants en maïeutique, d’autres freins participent au manque d’attractivité de la formation. Notamment, l’intégration universitaire des écoles de maïeutique pour bénéficier d’un soutien financier comme les autres formations médicales (médecine, pharmacie et odontologie) et ne plus dépendre des régions. Ou encore, donner un véritable statut hospitalo-universitaire aux enseignants pour développer la recherche.
Or, en voyant les sages femmes déplorer depuis des années leurs conditions et la surcharge de travail, cela n’a fait que « conduire les étudiants à fuir la profession »
Source : l’étudiant
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