Les derniers partiels de l’année approchent à grand pas pour les étudiants en PASS et L.AS. Des examens décisifs puisque les résultats permettront, ou non, l’accès en deuxième année d’études de santé MMOPK. Et a priori, rien n’est joué : le classement peut encore être bouleversé, à la hausse comme à la baisse.

Le stress monte pour les étudiants en PASS (parcours spécifique accès santé) et en L.AS (licence avec option « accès santé ») qui s’apprêtent à passer leurs examens du second semestre. Depuis la réforme de la PACES, il n’y a plus de concours à proprement parlé pour intégrer les études de médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kiné (MMOPK)Seules les notes obtenues lors des deux partiels (décembre-janvier puis avril-mai généralement) sont comptabilisées pour former un classement final.

Ce rang est donc particulièrement scruté par les étudiants. Car si certains pensent avoir encore toutes leurs chances, pour d’autres, la sentence parait irrévocable dès la fin du premier semestre. Pourtant, même si la fin de l’année approche, il n’est pas encore l’heure de baisser les bras…

Un classement potentiellement bouleversé après les examens

« C’est une erreur de penser que les choses sont cuites« , assure Didier Samuel. Le président de la conférence des doyens de médecine se veut à la fois rassurant et objectif. Car malgré la suppression de la PACES et du numerus clausus, les études de santé restent très sélectives : tous les étudiants en PASS et L.AS n’auront pas la possibilité d’intégrer une filière médicale. « Il faut déjà avoir validé son premier semestre, donc avoir obtenu plus de dix mais il y a plusieurs autres éléments à prendre en compte, notamment le nombre de places ouvertes et les modalités d’accès fixées par les universités (notes éliminatoires, seuil des grands admis…) », complète Alexia Brajon, vice-présidente chargée de l’enseignement supérieur à l’ANEMF (association nationale des étudiants en médecine de France).

À l’université de Lille, le responsable PASS-L.AS, Vincent Deramecourt, l’affirme : sur les 1.500 étudiants de PASS, seuls ceux classés parmi les 500 premiers au premier semestre ont encore leurs chances d’intégrer les études de santé l’année prochaine. « Tout n’est pas figé, notamment pour ceux qui se trouvent en milieu de classement, il peut y avoir des montées comme des descentes, confirme Didier Samuel. Comme les programmes du premier et du second semestres ne sont pas les mêmes, tout est possible.« 

Ne pas négliger l’importance des épreuves orales pour entrer en MMOPK

Le conseil reste finalement le même pour tout le monde : tout donner pour les épreuves écrites du second semestre… mais sans perdre de vue les oraux. Là encore, il convient de bien s’informer sur les modalités d’admission. En moyenne, les oraux représentent 30% de la note finale, donc « tout compte, les deux épreuves sont importantes », prévient Didier Samuel.

À l’université de Nantes, l’oral compte même pour 50% de la note. « On peut être bon à l’écrit mais l’oral peut venir tout remettre en jeu. On l’a vu, l’année dernière, sept étudiants étaient parmi les 50 premiers mais ils se sont retrouvés déclassés à cause de l’oral. Cela entraine beaucoup de frustration. Donc le poids des oraux n’est pas à négliger« , prévient Maël, coordonnateur du tutorat santé de Nantes.

Pour l’instant, pensez « étape par étape » : d’abord, les écrits, puis les oraux. « De toute façon, pour les oraux, comme on évalue des compétences plus que des connaissances, il n’y a pas forcément de préparation. Juste s’entrainer à prendre la parole. Mais tant que l’écrit n’est pas passé, il faut rester concentrer dessus », conseille Alexia Brajon, de l’ANEMF.

Anticipez aussi, si ce n’est pas déjà fait, un plan B. Et ce, quel que soit votre classement. Soit vers des études paramédicales, vers une licence classique ou une poursuite d’études en L.AS 2. « Il faut une vraie réflexion, en parler avec les enseignants et la scolarité pour être accompagné, précise Didier Samuel. Et dans tous les cas, viser la deuxième année de L.AS, ce qu’on appelle être ‘reçu-collé’, pour ne pas perdre une année et retenter sa chance dès l’année prochaine. » « Si on donne tout en PASS ou L.AS 1, ce sera aussi plus facile en L.AS 2 car les connaissances ne sont jamais perdues », estime Alexia Brajon.

Motivation, ambition et mental : les indispensables pour réussir en études de santé

Ce n’est donc pas le moment de se démotiver. Maël, aujourd’hui en troisième année de médecine, se souvient très bien du passage de ses examens en pleine crise sanitaire. « Tout se joue au mental : dans ma promo, certains ont décroché juste avant les examens. Ce n’est pas forcément ceux qui travaillent le plus qui sont les meilleurs. Il faut penser au rapport qualité/quantité de travail. » Il conseille donc de s’aérer l’esprit, d’avoir une bonne hygiène de vie. « Et continuer à se rappeler pourquoi on est là », souligne Maël.

La représentante de l’ANEMF a aussi trouvé une technique pour remotiver les troupes : « À ce stade, c’est le côté psychologique qui entre en jeu donc il ne faut pas hésiter à aller parler à des étudiants des années supérieures, leur demander ce qu’ils font en stage… Cela permet de se sentir plus près du but. Pourquoi ne pas travailler en groupe aussi car on traverse tous la même chose, c’est plus facile d’en discuter. » À vous de jouer !

Sources:
LEtudiant

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