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Recherche biomédicale

Autre secteur à réformer dans la cadre des ordonnances Debré : la recherche biomédicale. « La recherche en santé vit une période déterminante. Même si elle reste reconnue, elle marque le pas en termes de productivité. Il faut relancer son dynamisme. »

Pour ce faire, il faut agir à la fois sur son pilotage et son financement : « trop d’instances pilotent la recherche clinique, il faut simplifier le dispositif. Par ailleurs, le financement de la recherche clinique est assuré actuellement par les appels d’offres et les MERRI (missions d’enseignement, de recherche, de référence et d’innovation). Les MERRI sont une boîte noire dont nous ne comprenons pas toujours les tenants et les aboutissants : nous demandons donc un financement direct de la recherche sur lequel nous devons rendre des comptes. »

Dépoussiérage des LAS

En matière d’enseignement, le Pr Veber ne se satisfait pas non plus des différentes réformes qui ont émaillé les cycles des études de médecine, en particulier la réforme du premier cycle (R1C).

« j’appelle à des mesures de simplification de la R1C. L’interclassement, soit le classement qui permet de passer en deuxième année santé, est complexe à comprendre, car il est différent de la moyenne obtenue en Licence (LAS). Il faut simplifier ce processus : d’abord valider la licence, puis classer pour rentrer en deuxième année santé ».

Face à de nombreux échecs dans certaines LAS, le Pr Veber appelle aussi à supprimer un certain nombre de licences avec mineures santé. « Je pense qu’il faut aussi limiter le nombre de licences en accès santé :  biologie, chimie, statistiques, sont des licences qui permettent d’intégrer un cursus santé, mais ce n’est pas vrai de toutes les licences ».

Pour ce qui est de la réforme du 3e cycle, Benoit Veber demande aussi la suppression d’un certain nombre de capacités qui doublonnent avec les diplômés d’études spécialisées (DES).

« Il faudra aussi réussir dans trois ans la mise en place de la phase de consolidation de la médecine générale ».

Satisfecit pour la R2C

En revanche, dans le domaine de la réforme du deuxième cycle, la conférence s’accorde un satisfecit.

« En septembre, nous avons réalisé une épreuve blanche EDN (épreuves dématérialisées nationales) sur la plateforme de l’UNESS (université numérique en santé et sport) dans les différentes facultés, cela s’est bien passé, nous avons pu classer les étudiants selon les items de rang A qui portent sur les connaissances médicales indispensables à connaître. Seuls 8,4% des étudiants n’ont pas obtenu 14/20 qui est la note minimale pour passer en 6e année, nos étudiants travaillent bien. »

Après le test blanc des EDN devrait suivre en mars prochain le premier test des ECOS (examens cliniques objectifs et structurés) grandeur nature.

« Nous devons recruter des patients standardisés et former des enseignants au métier d’observateurs. Il faut que nos enseignants se forment en nombre suffisant pour disposer de deux observateurs par session. »

La R2C devrait faire en sorte, selon Benoit Veber, que le choix de la médecine générale ne soit plus un choix contraint, mais plutôt « un choix positif ».

Source : Medscape par Jacques Cofard

https://francais.medscape.com/voirarticle/3610579?form=fpf#vp_2